Qu'appelle-t-on la “jeunesse“ ?
Difficile de trouver une réponse claire si tant est qu'il y en ait une... Parle-t-on d'une tranche d'âge factuelle ? D'un état d'esprit ?
 

Paul Eluard la définissait ainsi : “Jeunesse ne vient pas au monde, elle est constamment de ce monde“.

Nous retiendrons cela : La jeunesse n'est pas un choix, c'est une inévitable responsabilité. Celle d'être une génération qui construit son propre avenir, celle de faire entendre sa voix afin que personne ne choisisse à sa place quel sera le monde de demain.

Le 7 mai dernier, Emmanuel Macron devenait le 8ème président de la Vème République Française.
Derrière lui, comme derrière les autres candidats, de nombreux jeunes ont mené campagne afin de faire valoir leurs idées, et de contribuer ainsi à l'élaboration de leur propre futur.

En politique, comme partout ailleurs, les jeunes agissent, s'engagent, et prennent une part considérable dans la construction de la société.

Quel que soit son bord politique, son parti ou son candidat, la jeunesse française a fait entendre sa voix et son opinion, notamment à Lyon où, durant la campagne, ils étaient nombreux à tracter, coller, débattre et militer derrière les cinq principaux candidats qu'étaient Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.

Qui sont ces jeunes qui s'engagent en politique ? Pourquoi s'engagent-ils ? Et comment se manifeste cet engagement ?

 

Face au discours grandissant auquel ils doivent faire face, selon lequel cette génération serait désintéressée, triste, désabusée, pessimiste, inconsciente, ... Ils montrent que jeunesse est âge du possible. Pour ces jeunes engagés, se faire entendre n'est pas un droit, mais un devoir.

 

Nés entre la fin des années 1980 et celle des années 1990, ils ont aujourd'hui entre 20 et 30 ans. Ils n'ont pas connu la guerre froide, il n'ont connu que l'Europe. Ils n'ont pas connu Giscard, et à peine Mitterand.
Peu ont voté en 2007, un peu plus en 2012, beaucoup votent pour la première fois.
Mais tous ont compris qu'agir valait mieux que subir, et qu'une voix, même à 20 ans, était une voix.
 

Rencontre avec cette jeunesse en politique, ces “Enfants de la Patrie“, devenus, l'espace de quelques mois, “Enfants de la Campagne“.